Comment choisir la puissance moteur de votre voiture ?

Le choix d’un véhicule se fait selon plusieurs critères. Parmi les principaux, se trouve évidemment la puissance moteur de l’engin que vous prévoyez de conduire. De ce fait, il est utile de savoir comment choisir la puissance du moteur de la voiture que vous souhaitez acheter.

Qu’est-ce qui fait la puissance d’une voiture ?

La puissance d’un moteur peut se définir d’une manière plutôt simple : il s’agit du fruit généré par le couple et le régime moteur d’un véhicule. Ainsi, dans les faits, plus le moteur d’une voiture tourne vite, plus il est doté en puissance. De même, cette puissance se répercute directement sur la vitesse de la voiture qui abrite le moteur (moteur thermique, moteur électrique ou hybride) en question.

Sur le plan de la mesure physique, la puissance d’un moteur s’exprime en Watts (W) ou, plus communément encore, en « chevaux ». Cette donnée se calcule via l’opération : Puissance (Watt) = Couple (Nm) x Régime (rad/s)

Pour exprimer les Watts en chevaux, il faut appliquer la conversion suivante : 1 ch = 735,5 W.

De manière générale, on estime que pour la moyenne des véhicules, la puissance maximale peut être comprise entre 50 et 200 chevaux.

Enfin, le couple d’une voiture est une valeur à ne pas négliger. Plus celui-ci est faible, moins le conducteur peut conduire avec souplesse en changeant de vitesse de manière linéaire. Inversement, plus une voiture a un couple élevé et plus la gestion de la boîte de vitesses peut se faire de manière régulière et intuitive.

Quelle différence entre puissance fiscale et puissance réelle ?

La puissance fiscale et la puissance réelle sont deux informations qui sont indiquées sur la carte grise de la voiture que vous conduisez (quel que soit le carburant, diesel ou essence).

En résumé : la puissance réelle d’un véhicule est celle de son moteur.

Dans ce cas précis, on parle de chevaux « vapeur » ou de puissance mécanique du moteur. Cette donnée s’exprime en kilowatt (un cheval DIN équivalant, exactement, à 0,736 kW).

Les chevaux fiscaux (4CV, 6CV, 8CV, etc.), par contre, ne sont pas du tout une unité de puissance mécanique, mais une simple unité de mesure fiscale.

Ils servent, en fait, à préciser :

• Le montant du certificat d’immatriculation (carte grise) ;
• Le montant de la prime annuelle de l’assurance automobile du conducteur.

Depuis 1998, une formule de calcul de la valeur fiscale d’un véhicule a été mise en place à l’échelle de l’Union européenne.

Cette formule inclut notamment le pourcentage de CO2 dégagé par le véhicule concerné.

En France, le montant de la puissance fiscale varie sensiblement selon les régions (et n’a donc pas la même valeur à Marseille, Lyon ou Paris).

Quels sont les avantages et inconvénients de choisir un moteur puissant ?

Choisir un moteur puissant n’est pas qu’une simple coquetterie. En effet, une voiture puissante apporte un confort de conduite incontestable. Le conducteur d’un tel véhicule peut, par exemple, dépasser les autres automobilistes avec fluidité et facilité. Il dispose également d’un véhicule plus polyvalent qui reste plus facile à revendre lorsqu’il souhaite s’en séparer.

Toutefois, plus la puissance d’un moteur augmente et plus la prime d’assurance est élevée. Il en va de même pour les émissions de CO2 (et donc pour le malus afférent).

Pourquoi opter pour un moteur peu puissant ?

De manière générale, une voiture peu puissante est souvent d’une conception moins sophistiquée que son homologue doté d’un moteur puissant. De ce fait, le prix d’un véhicule au moteur peu puissant est en toute logique moins élevé.

Les économies ne se limitent néanmoins pas à l’acte d’achat : la conduite est également moins coûteuse puisque les voitures à motorisation modeste sont plutôt économes à l’usage (de même qu’en entretien et à l’assurance).

Attention, cependant : un petit moteur peut rapidement monter dans les hauts régimes et, donc, être victime d’une surconsommation de carburant. Un moteur peu puissant est donc peu recommandé si son conducteur souhaite l’utiliser pour un usage majoritairement autoroutier.

En outre, il ne faut pas non plus tabler sur une revente avantageuse : les petits moteurs sont, en effet, relativement peu demandés sur le marché de l’occasion (sauf pour ce qui concerne les citadines et mini-citadines).